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05/10/2007

Châtaignes...

Bien que ce soit l'époque, ce n'est pas de ces excellents fruits que l'on déguste entre amis avec le vin nouveau dont je parle. Non, vous l'aviez compris, je pense à ces "coups de bourre" que nous avons tous ressentis un jour ou l'autre, plus ou moins forts... Certains hélas y ont laissé leur peau.
Là ce n'est pas un transistor (parfois coûteux) qui part sans une plainte, mais vous qui risquez de passer ad patres... . Il en faut peu et un certain nombre d'accidents subviennent toujours même si les montages sous 12 ou 28 V ont bien diminué les risques. Mais le 220 V existe toujours (heureusement), comme quelques hautes tensions pour amplificateurs un peu musclés.

Dans la marine (chez les merriens comme disait Monsieur Eric Tabarly) il est un principe : "une main pour soi, l'autre pour le bateau". Quelques vieux OM m'ont toujours conseillé de garder une main dans la poche lors des manipulations à risques... Encore faut-il ne pas avoir le fâcheux réflexe de la ressortir pour ralentir l'éventuelle chute de l'appareil comme me le rappelait il y a peu mon ami F2FO !

Questions subsidiaires mais d'importance : vos proches savent-ils que la première chose à faire en cas d'accident est de couper le courant ?
Au fait, savent-ils où se trouve le disjoncteur ?

21/09/2007

Erasmus

Il y a une trentaine d'années, des spécialistes* de la traduction technique, m'avaient traduit, entre autres joyeusetés qui apportèrent un peu de gaieté dans le Service, collector par "électrode de captage" et monté en Darlington par "montage en configuration de tonalité préférée"... Je sens que vous ne me croyez pas et pourtant je n'invente rien. Je n'ai jamais pu savoir si pour Darlington ils avaient hésité avec "tonalité chérie"... Peut-être.

Je pensais que trente ans après, les traductions s'étaient très améliorées grâce aux progrès et à l'importance de la communication, mais surtout avec l'assistance de sa majesté l'ordinateur. Pourtant, à la lecture de quelques manuels d'utilisation (j'ai failli écrire d'inutilisation tant certains sont aussi clairs que du poussier !). Grossière erreur et grand optimiste de ma part. On atteint avec la traduction assistée par ordinateur des sommets !
Jugez vous-même : St Peter et Paul rocks (PY0) a été traduit par "rue Peter et les roches de Paul", quant à Serrana bank (ex pays DXCC) par "Banque de Serrana". Je n'y croyais pas mais j'ai dû me rendre à l'évidence, Ham qui signifie Radioamateur chez nos amis américains, vous l'avez deviné , oui, oui par "jambon" !

Si vous souhaitez en déguster d'autres, n'hésitez pas, c'est là :

http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.geocities.com/k2cddx/miller.html&sa=X&oi=translate&resnum=3&ct=result&prev=/search%3Fq%3DW9WNV%26hl%3Dfr

Il y a quelques jours France Inter m'informait que Erasmus, ce programme de coopération et d'échanges universitaires entre pays européens et permettant à des étudiants de se former à l'étranger, fêtait ses 20 ans.
Je pense que le métier de traducteur a encore de beaux jours devant lui. C'est un peu une lapalissade, mais j'ai toujours pensé que l'usage du même langage facilitait bougrement le dialogue et le règlement de bien des différends... La télégraphie, dans une certaine mesure, mais surtout le code Q sont des bons exemples.

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*Ce sont eux qui le disaient... Il s'agissait d'étudiants de différentes nationalités qui, pour payer leurs études, étaient prêts à traduire du Serbo-croate en anglais, de l'espagnol en français, fort bien d'ailleurs, mais hélas sans le moindre vernis technique...

30/08/2007

Écologie radioélectrique

Loin de moi l'idée de ranimer ou d'entretenir le débat entre les amoureux de la CW et les autres mais force est de constater que la télégraphie est un des rares systèmes basiques qui a traversé le temps et qui reste, malgré les évolutions gigantesques de la technique, l'un des meilleurs procédés de transmission. Je me demande si ce n'est pas ce qui lui fait tort !
Si la voile va moins vite que le moteur, si le TGV est beaucoup plus rapide que la machine à Denis Papin, si les antibiotiques ont détrôné la saignée ... la télégraphie continue la course en tête. L'AM, la FM, la BLU, rien n'y fait, la CW reste non seulement le procédé le plus simple à mettre en oeuvre mais aussi l'un des plus efficaces.
C'est vrai, un effort est à faire pour la pratiquer et, pourquoi le nier, pour en jouir pleinement - tout au moins sur les bandes décamétriques - il est bon d'acquérir la vitesse de 100 lettres/minute. Ce n'est pas insurmontable, loin de là et je n'ai jamais entendu un OM regretter d'avoir appris ce bon vieux code Morse.

Avez-vous remarqué que les plus belles distances en V, U et SHF étaient établies en télégraphie et que, quelquefois, c'est le seul moyen de se faire comprendre. Je pense au trafic 144 MHz durant une aurore boréale ou aux liaisons réalisées en "rain scatter" sur 10 GHz.

Et puis, j'allais oublier, notons que pour dire la même chose (5NN ou 59), la CW prend disons 500 Hz alors que la téléphonie en nécessite 2000 ... Je sais, dans l'un et l'autre cas on peut faire mieux !
Alors, les télégraphistes, écologistes du spectre radioélectrique ?