11/06/2007
Comptez sur moi !
Cette fois on ne parle plus de radioélectricité mais de navigation, de météo, de soins d'urgence...
Des conditions de navigation où vent, courant, vitesse du navire, se conjuguent pour vous faire ... échouer !
Passons sur les bateaux qui naviguent en "remontant" le temps ! Ah le redoublement de date ... dire que Phileas Fogg a gagné son pari du tour du monde en moins de 80 jours grâce à cela !
Est-ce pour me mettre en garde contre le penchant "boit sans soif" de certains marins que l'un des examinateurs me demande ce que je sais sur le delirium tremens ? Je crois me souvenir avoir répondu, après un euh (assez long), que cette maladie due à l'alcoolisme conduisait à la folie... Je ne me souviens plus de la seconde question mais elle a dû remonter un peu la note !
Et pour la première fois depuis longtemps, l'examen est réussi du premier coup.
Cela ne s'invente pas... Monsieur Le Pape, rue Monte au ciel. Photo prise à Douarnenez.
La demande d'embarquement auprès de la CMCR (Compagnie Maritime des Chargeurs Réunis) était déjà déposée depuis un moment au cas où ... Pourquoi la CMCR ? Parce que j'avais beaucoup entendu parler d'elle par deux lieutenants au long cours lors de mon service sur le remorqueur de haute mer Rhinocéros.
Lors d'un repas familial, ma grand'mère et sa soeur se souviennent fort à propos d'un cousin (éloigné, à la mode de Bretagne), vice (ou contre) amiral, lequel améliore sa retraite aux "Chargeurs". Nous sommes reçus, fort courtoisement, dans un bureau dont la superficie me laisse rêveur ...
Après avoir échangé quelques souvenirs du lointain Morbihan avec ses "cousines", notre hôte se tourne vers moi et me lance "Alors, qu'aimeriez-vous faire ?". Sachant que je dois passer par une période d'élève, pistonné pour pistonné, autant viser haut ! La compagnie possédant cinq ou six paquebots (eh oui, belle époque) j'ose répondre "Effectuer mon stage à bord d'un paquebot sur la ligne d'Amérique du sud... "
Il n'a pas l'air étonné, se lève et me lance un vigoureux "comptez sur moi !".
L'entretien est terminé, je rentre à la maison par le métro qui a déjà un parfum d'Amérique latine (et pourtant !).
Durant les deux semaines qui suivent je reçois (sans les avoir sollicitées) six ou sept propositions d'embarquement de différentes compagnies. Nous sommes en juin 1958, c'est la crise et le manque de radios se fait sentir. Je ne donne pas suite, continuant à rêver d'escales à Rio, Bahia et Montevideo...
Un télégramme arrive enfin des Chargeurs Réunis : "Embarquement sur le Daloa à Bordeaux le 15 juillet..."
Je parcours en toute hâte la rubrique "Mouvement des navires" du Marin, l'hebdomadaire des navigants. J'y découvre que le Daloa est un cargo qui part pour le "triangulaire", à savoir le voyage le plus redouté. Jugez vous-même : Europe - Afrique - côte est des USA - Afrique - Europe ... soit six mois de voyage si tout va bien.
Comptez sur moi m'avait dit le lointain cousin...
Je me demande pourquoi cette péripétie me revient en mémoire ? Peut-être cette période d'élections...
Heureux ceux qui n'attendent rien, ils ne seront pas déçus.
14:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/06/2007
Les temps changent
Si pour la fête des Mères le fer à repasser ou l'épilateur, sans oublier le parfum et les fleurs, sévissent toujours, avez-vous remarqué que pour la fête des Pères le rasoir électrique n'est plus vraiment le top !
Une grande surface offre en effet un cep de vigne en pot et l'on peut même choisir la variété !
A consommer plus tard (avec modération) si la future treille donne assez pour des vendanges en famille. Je doute néanmoins que Papa puisse jouir rapidement de son présent ...
Humour orthographique !
Brèves de trafic
- Sur 144,300 : "FXXXX lance appel et repasse à l'écoute de la fréquence sur 340"
- Sur 40m : "je sors 100 W quand je m'approche du micro..."
- Sur 80m : "je vous reçois comme la rumba !"
12:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/05/2007
Les diplômes
Je parle des diplômes Amateurs bien entendu. C'est bien, cela crée de l'émulation, un but, fait réviser sa géographie... Que sais-je encore ?
Ce que je regrette, c'est le bout de papier final (A3 ou A4 généralement) qui termine quelquefois comme tapisserie sur les murs du shack mais très souvent dans une chemise dans l'armoire ou au fond d'un tiroir.
Je lisais l'autre jour sous la plume de Jacques Perret dans son livre intitulé Rôle de plaisance "c'est une chose bien précieuse pour l'amitié que d'avoir soif ou faim en même temps..."
Je ne sais si quelques Anciens se souviennent d'un diplôme californien qui consistait en l'envoi d'un ananas local ? Quelle bonne idée !
Ici en Bretagne c'est plutôt du "salé"...
Ne pensez-vous pas qu'un échantillon de charcuterie corse, un fromage du Cantal ou un cru bordelais (ce ne sont que des exemples sans chauvinisme aucun mais - soyons franc - quelque peu teintés de préférences personnelles), ne seraient pas plus appréciés, tout en contribuant à faire connaître nos (excellents) produits régionaux que l'on dégusterait en famille ou entre amis ?
Quand je lis les comptes-rendus de réunions de radioamateurs où la galette des rois et les repas amicaux fleurissent, je me dis que ma proposition a des chances de ne pas être mal accueillie...
18:57 | Lien permanent | Commentaires (0)