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30/08/2007

Écologie radioélectrique

Loin de moi l'idée de ranimer ou d'entretenir le débat entre les amoureux de la CW et les autres mais force est de constater que la télégraphie est un des rares systèmes basiques qui a traversé le temps et qui reste, malgré les évolutions gigantesques de la technique, l'un des meilleurs procédés de transmission. Je me demande si ce n'est pas ce qui lui fait tort !
Si la voile va moins vite que le moteur, si le TGV est beaucoup plus rapide que la machine à Denis Papin, si les antibiotiques ont détrôné la saignée ... la télégraphie continue la course en tête. L'AM, la FM, la BLU, rien n'y fait, la CW reste non seulement le procédé le plus simple à mettre en oeuvre mais aussi l'un des plus efficaces.
C'est vrai, un effort est à faire pour la pratiquer et, pourquoi le nier, pour en jouir pleinement - tout au moins sur les bandes décamétriques - il est bon d'acquérir la vitesse de 100 lettres/minute. Ce n'est pas insurmontable, loin de là et je n'ai jamais entendu un OM regretter d'avoir appris ce bon vieux code Morse.

Avez-vous remarqué que les plus belles distances en V, U et SHF étaient établies en télégraphie et que, quelquefois, c'est le seul moyen de se faire comprendre. Je pense au trafic 144 MHz durant une aurore boréale ou aux liaisons réalisées en "rain scatter" sur 10 GHz.

Et puis, j'allais oublier, notons que pour dire la même chose (5NN ou 59), la CW prend disons 500 Hz alors que la téléphonie en nécessite 2000 ... Je sais, dans l'un et l'autre cas on peut faire mieux !
Alors, les télégraphistes, écologistes du spectre radioélectrique ?

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