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06/02/2010

C'est quoi un QSO ?

Il n'y a pas si longtemps, un QSO classique consistait -tout au moins sur les bandes décamétriques- outre la transmission des deux indicatifs (3 fois maximum conseillait le législateur), en l'échange d'un contrôle (qui n'était pas toujours 59 ou 599), du QTH et du prénom, chaque information étant là encore répétée deux ou trois fois... La puissance de l'émetteur et l'antenne utilisée plus une pincée de météo constituaient  généralement l'essentiel du deuxième tour. Le "final" était parfois le plus long, souvent en raison d'un afflux de formules de politesse plus ou moins proportionnel à l'intérêt porté sur la réception de la carte QSL... Les hommages à YL étaient fort appréciés, en particulier par les célibataires ou lorsque la dame  avait choisi de reprendre récemment sa liberté. Même le chien n'était pas oublié (caresse au "4 pattes")...

Il était à cette époque, reconnaissons-le, assez frustrant d'entendre de longs QSO (généralement le dimanche matin, souvent le seul moment où beaucoup d'OM pouvaient trafiquer), entre G et l'empire britannique, les F avec l'union française... Les meilleurs réalisaient 10 ou 12 liaisons dans la matinée... Les autres ne pouvaient qu'écouter, ne parvenant que rarement à s'insérer dans un interminable QSO dit "multiple". Je me souviens aussi d'un brave OM d'un lointain territoire austral français qui, en télégraphie, a répété inlassablement deux fois à chaque contact son prénom mais aussi son QTH, lequel ne comportait que 17 caractères, alors que la dernière lettre de son indicatif ne laissait planer aucun doute sur sa position et ce dans le monde entier. Voulant faire plaisir il a, ce jour là, provoqué une grogne terrible. Heureusement, à cette époque, personne ne lançait ni jurons ni porteuse !

Comment en est-on arrivé au brutal 59 (ou 5NN) avec quelquefois en prime un bref 73 et/ou TU ? Le nombre croissant de stations et le QRM qui en résulte ? Le manque de temps ? Le désir d'engranger un maximum d'indicatifs ?
Si cette façon d'opérer (style liaison "tour de contrôle") se comprend durant les concours ou lors de l'apparition d'une station rare (expédition DX par exemple), il n'en est pas de même dans les autres cas, les plus courants. Alors que faire ? Pour ma part, comme pour la vitesse de transmission en CW, je m'adapte à mon correspondant. Répondre par un 5NN à un OM qui vous a transmis "579 near Boston, op Bill" ne me semble pas très courtois...

Qu'est-ce qu'un QSO ? Sur VHF la question n'est pas nouvelle puisqu'elle a déjà été traitée au siècle dernier (eh oui) par Hervé F5HRY. Si vous voulez en savoir plus choisissez la ligne 31 et ouvrez  Hyper n° 40.
Profitez-en pour parcourir la table des matières (ligne 32) des quelques 150 numéros de cette revue consacrée aux bandes 1296 MHz et supérieures, cela m'étonnerait que vous ne trouviez pas quelque chose qui retienne votre attention.
Merci aux rédacteurs, à ceux qui ont numérisé ces pages et à F1CHF, le responsable du site.

 

 

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