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Un petit articulet dans la presse avait retenu, il y a peu, mon attention. Des chercheurs français ont mis au point une biopile implantable fonctionnant avec le glucose contenu dans le sang. Belle performance, même si pour l'instant cette pile se limite à  l'alimentation des implants comme les simulateurs cardiaques. Bel exemple d'énergie renouvelable, évitant ainsi des interventions chirurgicales toujours désagréables.

Nous sommes  encore loin des volts/ampères nécessaires à une modeste station de 100 voire 10 W mais, à la  vitesse où vont les avancées technologiques, je fais confiance à nos éminents scientifiques. D'ores et déjà l'alimentation d'un téléphone mobile ou d'un ordinateur est en vue...

Les diabétiques fourniront-ils un peu plus d'énergie ? Le sujet m'intéresse car, si c'est le cas, une fois encore, nous ne serons pas tous égaux et ce sera un sujet de discorde de plus pour les lendemains de concours à rajouter à la situation géographique, la disponibilité, la puissance, les clusters ... (j'en passe).

Une biopile implantée dans un cactus a fourni quelques microwatts... Là encore inégalités en vue car certains pays seront favorisés (je pense au Mexique) et les Scandinaves handicapés.

Un transistor (fort coûteux) sortant 1 watt sous 12 V sur 144 MHz dans les années 60 n'avait-il pas été salué comme une petite révolution ? C'était hier. A cette époque qui aurait pensé qu'en 2014 3 W suffiraient pour obtenir le kilowatt sur cette bande avec l'un de ses descendants, sous 50 V il est vrai !

Les travaux des scientifiques français ont été sélectionnés par l'Office Européen des Brevets pour la finale du prix de l'inventeur section "Recherche" et le jury a rendu son verdict ; les chercheurs français ont remporté une très belle troisième place. Respect.

Alors plus de batteries ni de groupe électrogène à transporter en  portable c'est pour quand ?

Composant de tous les jours, faut-il rappeler (et saluer) qu'en 1800, Alessandro Volta mettait au point la première pile voltaïque ?