Ici-F9OE

La lecture des petites annonces, si elle me fait parfois acquérir le composant recherché depuis un moment, me hérisse quelquefois le poil, et me remet en mémoire les tribunes, souvent pleines d'humour, que tenait Denis F6CRP sur son site. Allez donc relire le billet du 14.10.2002 !

Oui quand je lis, ce n'est qu'un exemple, "vends verticale gain 9 dBi..." cela m'agaçe un peu. Rassurez-vous je ne vais pas vous faire un exposé technique, j'en suis bien incapable, mais 9 dBi cela fait tout de même en gros 6 dB sur un dipôle... 6,85 dB diront les puristes ! Les bons auteurs annoncent un gain de 6 dB dans les bons moments pour une 2 éléments Yagi, 8 pour une 3 éléments...Trop c'est trop et, comme le disait ce vieux sapeur Camember "Quand on dépasse les bornes, il n'y a plus de limites".

A quoi ça sert que Ducros il se (stop c'est trop facile !) F5AD ait publié un bouquin sur le vaste et incontournable sujet des antennes, enrichisse réguièrement son site d'articles pratiques et supervise le salon "antennes" qui s'est très animé récemment avec les baluns et autres analyseurs d'antennes ?

9 dBi pour une verticale... J'espère que son créateur a déposé un brevet et qu'il coule dorénavant des jours heureux sous des cieux enchanteurs... A moins qu'il n'ait été lynché entre temps pour supercherie !

J'ai toujours en mémoire le "coup de gueule" plein d'humour d'un OM qui, un beau matin, suivait sur un poste sans antenne et depuis son garage les propos échangés par des gamins sur de vieux walkie-talkies. En raccordant le poste à sa ... guitare ... Lisez la suite ici, elle en vaut la peine !
Cet article mériterait de figurer dans tous les ouvrages sur les antennes afin de décontracter le lecteur (ce qui n'est pas toujours facile !), mais surtout d'éviter de dire ou écrire n'importe quoi.

Ce n'est pas celle (à courre) où une meute de chiens poursuit cette pauvre bête que j'évoque, mais de l'une des facettes de nos activités radioamateurs, laquelle fait sortir l'opérateur de son shack et l'emmène au grand air. Notre chasse au renard, pas le moins du monde sanguinaire, sans hallali, consiste à débusquer un émetteur de faible puissance caché dans la nature. Les fréquences utilisées se situent dans les bandes 2 et 80 mètres.
Cette activité de plein air, comme le portable, possède un avantage non négligeable : elle est ouverte à tous et toutes, jeunes et moins jeunes, licenciés ou non.

J'ai participé il y a bien longtemps à une chasse dans Paris. Un organisateur taquin avait dissimulé le petit émetteur dans la musette d'un sympathique clochard, lequel avait accepté (sans trop comprendre de quoi il retournait) à la vue d'un flacon de jus de raisin (fermenté). Sympathique mais il faut bien le dire assez repoussant et accompagné d'un chien qui émettait des grognements vindicatifs peu engageants lorsqu'un "chasseur" s'approchait de la besace de son maître !

L'humour sévissant aussi en Belgique, que dire de cet OM qui abritait l'émetteur dans un sac de camping et qui, de temps en temps, pour corser la détection, prenait son vélo et parcourait environ un kilomètre au grand dam des chasseurs, assez perplexes devant un tel changement d'azimuth ! Cela se passait sur le front de mer à Knokke Le Zoute.

Que ces lignes, qui me rappellent de lointains mais bons souvenirs, ne vous engagent pas vers de telles farces ! Ma responsabilité ne saurait être mise en cause. Trouvez autre chose !

Une association (ARDF) regroupe en France les adeptes de cette activité. Vous trouverez sur ce site schémas d'émetteurs, de récepteurs, d'antennes mais aussi règlements et agenda des concours. Vous constaterez que ces compétitions allient souvent sport et technique, et que nous sommes quelquefois très près du cross-country et du steeple !